La pratique est essentielle. J’entendais un sage dire qu’il s’agissait de l’échauffement, comme avant de sauter dans le grand bain.
La méditation ne sert pas à méditer. Elle nous entraîne à écouter, à être présent(e) à nous-mêmes.
J’oublie souvent mais, quand je me rappelle de ce que je suis vraiment, je sais que mes réactions sont très différentes de quand je ne suis pas « en Présence ».
Les pratiques telles que la méditation, les asanas, ou même le fait de manger en respectant son corps, sont autant de pratiques qui sont sacrées au sens où elles sont des outils nous favorisant la stabilité quotidienne dans le chaos apparent de la vie. Elles nous relient au Soi.
Cependant, « méditer » et « être méditant(e) » sont à mes yeux deux choses très différentes.
Vous pouvez passer 3 heures par jour à méditer, si, sorti(e) de votre assise, vous reprenez vos fonctionnements d’êtres endormis, vos 3 heures sont juste une astuce pour vous donner bonne conscience.
À choisir, je préfère que vous restiez debout et que vous soyez en Présence quand la vie vous pique, ou tout simplement quand la file d’attente du supermarché n’avance pas 🤪
Parce que la spiritualité, c’est « dans la vraie vie » qu’elle prend sens.
La grotte, c’est l’entraînement. Mais c’est dans les embouteillages, quand vous êtes en retard, quand la voiture tombe en panne, ou quand votre grand-mère ne vous reconnait plus que vous découvrez où vous en êtes sur votre chemin spirituel.
Et la beauté de tout ceci, c’est que vous ne pouvez pas (vous) mentir.
La vérité est là, toute crue.
Aucune flagellation à avoir mais soyons honnêtes.
Nous ne sommes pas éveillé(e)s. Nous sommes en chemin… nous sommes en voie de rêv(ev)eil.