Nous planifions, nous cherchons à nous améliorer, nous essayons de mieux cerner nos traits de personnalité et ceux des êtres que nous croisons dans cette expérience de vie.
Nous cherchons à aller plus loin, à dépasser nos limites humaines, nous aspirons à l'éveil, nous désirons toucher du doigt d'autres mondes...

Jusqu'au jour où nous nous réveillons. Nous réalisons que, même la quête la plus spirituelle et la plus juste, n'en reste pas moins un désir de la personnalité qui se croit maître du jeu et qui désire "faire".

Or il n'y a pour nous rien à faire, il n'y a qu'à être un passage de la Vie elle-même.

La vie ne change pas, et tout change simultanément. Nous nous laissons porter par "ce que la vie est au-travers nous", profitant du spectacle, et jouant au mieux la part qui est la nôtre : être "en conscience", ou pas.

Quand nous ne sommes plus "Je", le "Jeu en conscience" commence. La vie s'exprime alors le plus librement possible au-travers nous.

Car c'est seulement lorsque que "Je" choisit de mourir qu'il renaît à "ce qu'il est vraiment".